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Vivacité 2025 par nos jeunes reporters (1/2)


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So'SpAC ce n'est pas que de l'athlé, notre association propose également des activités artistiques et culturelles. Parmi celles-ci et pour clôturer la saison de belle manière, nous avons proposer à plusieurs enfants de suivre le festival Vivacité en faisant des photos, des interviews... Un très bon moment avec un groupe de jeunes filles très motivées et pleines de talents !

Vivacité 2025 par nos jeunes reporters (1/2)

Vivacité, vous connaissez ?

Il s'agit de l'un des plus grands festivals des arts de la rue en Europe, et il a lieu dans notre commune de Sotteville-lès-Rouen. Un festival unique ou tous les spectacles sont gratuits, et ou l'on trouve de quoi satisfaire tout le monde avec des acrobaties, du théâtre, de la musique, des clowneries, mais aussi un espace jeu pour les enfants, des food trucks locaux etc...Le tout avec l'accent mis sur l'accessibilité aux personnes en situation de handicap et sur le respect des festivalier(e)s.

Il était évidement impensable pour So'SpAC de ne pas être là, d'autant qu'il y a deux ans, nous avions déjà proposé un mini stage photos et interview avec de jeunes reporters volontaires. bis répétita donc, avec un groupe composé de jeunes filles entre 9 et 11 ans, toutes passionnées par les arts vivants et la photo.

Vous allez retrouver ici sous forme de récap du week-end, l'album des photos faites par les jeunes, ainsi que leurs avis sur les spectacles vus et la retranscription de leurs interviews (artistes, public, élue chargée de la culture, responsable du festival etc...). Dans ce premier article, l'organisation du groupe et la première journée.

 

J1 Vendredi soir 

Début du festival avec le prélude, le moment idéal pour proposer aux jeunes de participer et échanger avec les parents sur l'organisation des deux journées. Contrairement à notre atelier de 2023, nous organisons cela sur le samedi après-midi et la journée complète du dimanche, notamment du fait du jeune age des participantes, il n'était pas évident de proposer la soirée de samedi soir.

 

J2 Samedi après-midi

RV à 14h à l'espace pro du festival, les jeunes étaient très contentes de découvrir les coulisses du festival et arboraient fièrement leurs "badges presse". Ensuite direction les premiers spectacles sélectionnés et les premiers interviews. A partir de là, tous les écrits sont ceux des jeunes.

 

"Au coin de ma rue" de la compagnie des Bonimenteurs

1 mime, 30 histoires, 30 casques

Chaque spectateur à un casque avec une histoire différente, le mime fait tout le temps la même chose mais cela correspond pourtant aux trente histoires différentes, c'est toujours un plaisir de le regarder. Il y a des histoires pour les enfants d'autres pour les adultes, et d'autres qui sont simplement des chansons, c'est très drôle.

Un mime qui correspond à 30 histoires différentes c'est incroyable, je n’avais jamais vu ça !

 

Interview d'un membre de la compagnie :

Question : comment est venue l'idée du spectacle ?

R : C'est Nicolas qui a eu l'idée du spectacle, en se disant qu'on pourrait raconter une histoire qui parait banale mais qui peut se relever extraordinaire. Le spectateur est comme assis à la terrasse d'un café et regarde les gens qui passent, en s'imaginant leur histoire. 

Q : Comment ça a été mis en place pour que cela fonctionne aussi bien ?

R : Pour que cela fonctionne, il s'est d'abord filmé en train de faire l'action puis a revisionné en ajoutant le texte des différentes versions, il fallait en faire pour tous les ages dès 10 ans.

 

Après ce premier spectacles, nous sommes allé à l'espace jeux faire des photos et des interviews, certaines sont restées pour faire de l'escalade, d'autres sont allé voir le spectacle "2 dans l'arbre" de la Cie In Fine.

 

Interviews des enfants sur l'espace jeu :

Nous avons demandé aux enfants leurs spectacles préférés et ce qu'ils aimaient sur le festival :

Certains n'ont pas vu de spectacle, mais adorent les structures de jeux, la barbe à papa, le stand maquillage, le fait de retrouver des copains et copines et de l'école etc... Une petite fille nous à dit par contre qu'elle regrettait qu'il n'y ai pas eu de structures gonflables, comme certaines années, mais qu'elle s'était quand même beaucoup amusée.Un ado, lui nous a dit qu'il avait adorer l'escalade et retrouver ses copains, et qu'il allait voir des spectacles après. 

Nous en avons également profité pour interviewer un animateur que nous connaissions toutes soit par l'école, soit par la maison pour tous, Sankoumba, il nous a dit que son spectacle préféré était celui en soirée avec le feu sur la place de l’Hôtel de Ville (ndlr : Fuuu de la compagnie Titanos), il nous a aussi expliqué son stand, qui nous a beaucoup plu : un stand ou il fallait imaginer la ville du futur en 2050, tout en matériaux recyclés. Il nous a dit que les enfants avaient des supers idées et on a trouver ça très beau et surtout cela permet de penser à protéger la planète. 

 

"2 dans l'arbre" Compagnie In Fine

Des danseurs acrobates qui évoluent de manière verticale le long d'un arbre, avec de la musique. Un spectacle poétique et pendant lequel on rêve. Très beau et reposant. On en a profité pour questionner une personne du public après le spectacle, il nous a dit qu'il connaissait déjà la compagnie et quand il pouvait, il ne loupait aucun de leurs spectacles, et qu'il avait beaucoup aimé celui-ci.

 

Interview d'Edwige Pannier :

Après le spectacle et les acrobaties, nous avons fait une petite pause, puis nous sommes allés interviewer madame Edwige Pannier, élue chargée de la culture et de l'animation de la ville de Sotteville-lès-Rouen

Question : Quand et comment a été créé le festival ?

Réponse : Le festival a été créé en 1989 par Pierre Bourguignon, ancien maire de la ville, avec pour objectif de permettre au plus grand nombre d'habitants de profiter des arts et de la culture gratuitement.

 

Q: Comment se fait le choix des spectacles et quelle différence entre le "in" et le "off" ?

R : Le choix final des spectacles est fait tout au long de l'année par Anne Le Goff, la directrice du festival et responsable de l'Atelier 231 (centre national des arts de la rue situé à Sotteville). Le terme "in" désigne les spectacles qui sont financés par l'organisation et qui sont en fait un peu les têtes d'affiche du festival, alors que le "off" désigne les spectacles qui sont parfois plus nouveaux et dont les compagnies se produisent gratuitement en espérant trouver des financiers et se faire connaitre du public et des professionnels du monde des arts.

 

Q: Combien de temps faut-il pour préparer la décoration du festival ?

R : La décoration est ce que nous appelons la scénographie, il faut une dizaine de jour pour la mettre en place dans la ville et notamment dans le bois de la Garenne, mais elle est préparée et pensée bien avant par l'Atelier 231, les Plastiqueurs et la ville.

 

Q : Comment on fait pour accueillir autant de public ? 

R : Tout d'abord il faut prendre en compte une chose primordiale, la sécurité, tout le monde doit pouvoir circuler et profiter du festival de manière sure, c'est un grand travail avec la police municipale et nationale, les élus, les organisateurs etc..Il faut aussi penser à organiser l'accueil des festivaliers qui cherchent des choses avec une signalisation claire, des équipes qui renseignent et conseillent..

 

Q : Comment sont créées les affiches du festival ?

R : Les affichent sont créées par le service communication de la ville et validées par le maire et moi-même, elles doivent parler au plus grand nombre et donner envie de venir.

 

Q : Cette année il y a pleins de petits fascicules et flyers pour un festival "safe", qu'est-ce que c'est exactement ?

R : L'idée est que chacun(e) puisse profiter en toute sécurité du festival, et donc nous avons travailler avec deux associations : "La Boussole" et "T'es Relou" pour proposer entre autre des flyers de prévention sur les dangers de l'usage des drogues ainsi que sur le harcèlement, on trouve dans ces documents des informations pour bien se comporter, sur les dangers des drogues et l'accoutumance, mais aussi sur les moyens possibles de signaler tout harcèlement et notamment à l'égard des femmes. 

 

Déjà la fin de ce premier après-midi, c'était trop court et trop bien, nous avons hâte de nous retrouver demain, et pour la plupart nous restons sur le festival avec nos familles pour les spectacles du soir.

 

Article proposé par So'SpAC, ses cinq jeunes reporters du jour : Naïla, Ambre, Zélie, Sulianise et Mathilde et l'animateur de l'atelier Guillaume. 

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Photos associées : Atelier reporters Vivacité 25 (1/2)

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